Vous êtes d’abord invités à faire part de vos commentaires, suggestions et solutions* sur le sujet de la sécurité routière en écrivant à l’adresse: securiteroutiere@vsad.ca.
*Pour les dénonciations ou urgence, faites le 911.
Dans ce dossier, vous serez informés de l’avancement des travaux du «comité consultatif circulation et sécurité routière» (CCCSR).
Dans les prochaines semaines, notre comité étudiera la proposition des nouvelles limites de vitesse pour notre territoire préparée par les experts en sécurité routière de la Ville de Québec. Ceux-ci nous accompagnent afin d’arrimer notre signalisation avec celle de la ville centre.
À la dernière séance du conseil, une résolution a été prise afin de demander une subvention dans le cadre du programme d’aide financière du fonds de sécurité routière du ministère du transport. Les sommes qui seront investis par Saint-Augustin-de-Desmaures en 2021 et 2022 dans tous les projets qui permettent d’améliorer la sécurité routière et d’aider les victimes de la route sont admissibles à une aide pouvant aller jusqu’à 50% des coûts (radars, signalisation, panneaux, aménagement, campagne de prévention). À noter que ce fonds est financé à même les sommes perçues pour des infractions détectées par les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges.
Hier, la Ville de Québec a tenu un plénier public pour faire le point sur le déploiement de leur stratégie de sécurité routière. Vous pouvez le visionner ici.
En 2021, les limites de vitesse dans les quartiers résidentielles de la Ville de Québec seront abaissées de 50 km/h à 40 km/h ou 30 km/h. La Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures a déjà pris la décision de s’arrimer à cette stratégie.
Les experts en sécurité routière de la Ville de Québec ont développé un modèle qui permet de déterminer les limites de vitesse adéquates selon plusieurs critères comme la configuration de la rue, son environnement (ex. présence d’une école), le nombre de déplacements, les données recueillies – lors de diverses opérations, l’analyse des interventions et accidents sur l’artère, etc.
À la demande de notre administration, la Ville de Québec a accepté d’accompagner Saint-Augustin-de-Desmaures (sans frais) en analysant notre territoire avec leur modèle. Les nouvelles limites de vitesse dans nos quartiers résidentielles seront ainsi basées sur une analyse scientifique, et réévaluées après une certaine période, selon une démarche toute aussi rigoureuse.
Notre comité consultatif sur la circulation et la sécurité routière (CCCSR), comité que je préside, fera ses recommandations au conseil municipal dans les prochaines semaines. Mon collègue Jean Simard du district no 2 fait aussi partie de ce comité.
Nous espérons que les nouvelles limites de vitesse soient en place sur tout le territoire avant la prochaine rentrée scolaire.
Au budget 2021, 250000$ sont prévus pour l’achat d’équipements et de panneaux de signalisation, dont des radars pédagogiques. En plus, 150000$ sont planifiés pour les déplacements actifs (piétons/cyclistes).
Des investissements importants seront aussi réalisés, comme la reconfiguration des intersections 138/Fossambault/Jean-Juneau et 138/Tessier/des Grands-Lacs, des nouveaux trottoirs entre de la Valérianne et le Métro, entre Fossambault et la Caisse et sur la route Tessier.
L’an dernier, avant la création de notre comité (CCCSR), j’avais simulé les possibles limites de vitesse pour notre quartier, selon les informations publiées sur le site internet de la Ville de Québec. J’avais d’ailleurs fait un sondage pour en mesurer l’acceptabilité sociale. Consultez cette simulation et le sondage ici.
Le 22 septembre dernier, le conseil municipal a adopté une résolution – à majorité (POUR: Jean Simard, Yannick LeBrasseur, Annie Godbout, Jonathan Palmaerts, Sylvain Juneau, CONTRE: Raynald Brulotte, ABSTENTION POUR CONFLIT D’INTÉRÊTS : Marcel Desroches) – qui autorise Hydro-Québec à procéder à ses frais aux travaux visant l’aménagement d’un massif de béton – fils électriques haute tension enfouis – selon le tracé ci-dessous.
Ces travaux sont nécessaires pour répondre aux besoins croissants en demande d’énergie dans certains secteurs dont l’Est de la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures. Les premières discussions entre la Ville et la société d’État sur ce projet ont démarré il y a plus d’un an et demi. Le conseil en avait alors été informé.
La route Tessier est l’une des artères où il y a le plus de circulation automobile. Elle relie les deux pôles résidentiels de la Ville, donne accès directement au parc industriel et est une composante névralgique de notre réseau cyclable, en autres de par sa connexion avec la route Verte (Chemin du Roy) – voir la carte ci-dessous.
Légende: Rouge – Corridor ligné pour cycliste (dans l’accotement) Orange – Piste cyclable aménagée (en site propre) Vert – Route verte (voies partagées, quelques endroits aménagés en site propre ou corridors lignés)
En hiver, l’orientation de la route Tessier et son environnement (grands champs agricoles sans arbre) font en sorte qu’il y a de bonnes rafales et de bonnes accumulations (rapides) de neige sur la chaussée. C’est probablement une des raisons qui explique son classement parmi les rues les plus accidentogènes de notre territoire. Cette année, la ville a installé des clôtures à neige brise-vent.
Plusieurs marcheurs, familles et aînés ne se sentent pas en sécurité dans leurs déplacements. La ville et les membres du conseil reçoivent fréquemment des plaintes pour non respect de la limite de vitesse sur la route Tessier. Malheureusement, c’est souvent le cas pour les voies de transit, d’autant plus que la configuration rectiligne, sa grande largeur, et le fait que le stationnement côté ouest n’est pas utilisé, ou presque, n’aident pas au respect de la vitesse indiquée.
Les artères telles que la route Tessier sont appelées routes collectrices.
Qu’ont en commun la route Racette, la Rue Jean-Juneau, la route de Fossambault, la rue du Charron, la route 138, le chemin du Lac, la rue de L’Hétrière, la rue Saint-Félix et la rue Lionel-Groulx?
Ce sont toutes des routes collectrices et elles ont toutes des trottoirs – en milieu urbain. Ce qui n’est malheureusement pas le cas de la route Tessier.
Pour toutes les raisons énumérées ci-dessus, lors des échanges entre la Ville et Hydro-Québec, qui se sont conclus en septembre 2020, le maire et notre administration ont demandé et obtenu la construction d’un trottoir de 1,2 km d’une valeur d’un demi million $ entièrement assumée par Hydro-Québec.
Trois scénarios ont été présentés aux membres du conseil lors d’un plénier administratif à huis clos le 15 septembre 2020 et la décision a été prise telle que mentionnée le 22 septembre 2020.
Le 22 septembre 2020, mon collègue conseiller du district 1, M. Marcel Desroches, a déclaré publiquement être en conflit d’intérêts puisqu’il habite sur la route Tessier, mais il est quand intervenu à quatre reprises dans le débat d’une durée de 40 minutes pour tenter d’influencer la décision. Il a en autres soulevé qu’il ne désirait pas perdre son droit de stationner dans la rue, qu’il craignait subir des préjudices dus à la pente de son entrée privée et des possibles problèmes d’ingénierie.
Le 22 décembre 2020, le porte-parole d’un groupe de résidents de la route Tessier et du chemin de la Butte, qui ont signé et transmis une pétition à la Ville demandant une consultation sur le projet d’Hydro-Québec (décision déjà prise le 22 septembre) et un dédommagement d’une valeur de 500000$, est intervenu lors de la période de questions des citoyens. M. Desroches a de nouveau pris part aux discussions une première fois pendant une vingtaine de minutes et une seconde fois, lors de la période d’interventions des élus, pendant une douzaine de minutes. Il s’est alors fait porteur du dossier des gens qui ont signé la dite pétition. Il a d’ailleurs affirmé qu’il pourrait y avoir des coûts pour les résidents, dont lui-même, pour en autres des questions de terrassement.
Pour ma part, à ces deux occasions, en vertu de notre code d’éthique et de déontologie, le conseiller M. Marcel Desroches n’aurait pas dû participer aux débats et tenter d’influencer la décision du conseil. Puisqu’il a déclaré un intérêt pécunier, il n’aurait pas dû s’impliquer.
À quelques reprises, M. Desroches a tenté de discréditer les autres membres du conseil avec des demi-vérités.
J’ai un très grand malaise avec l’attitude de mon collègue M. Desroches et le peu de considération qu’il a pour notre Conseil Municipal. Ce n’est pas parce qu’une décision ne fait pas notre affaire qu’il faut manquer de respect à ses collègues. Un moment donné, il faut passer à autre chose et continuer le travail. C’est ça la démocratie!