La rentrée – Les brigadiers

13 passages piétonniers ou intersections sont protégés par des brigadiers scolaires à Saint-Augustin-de-Desmaures.

«Lorsque la circulation est dirigée par un brigadier scolaire, toute personne doit, malgré une signalisation contraire, obéir à leurs ordres et signaux». (Code de la sécurité routière, article 311)

Ne pas obéir à ses signaux ou à ses ordres est une infraction qui entraîne une amende de 200$ à 400$ et 4 points d’inaptitude.

Concrètement, lorsque que le brigadier fait traverser les enfants en tenant un panneau d’arrêt, les conducteurs ont l’obligation de s’arrêter au signal, tout comme ils le feraient si un policier leur demandait de s’arrêter. Les conducteurs doivent restés immobiles jusqu’à ce que la circulation soit à nouveau autorisée par le brigadier.

Parfois, les brigadiers subissent des gestes d’impatience. Il arrive qu’ils se fassent invectiver, car «ils feraient perdre de précieuses secondes»…

Pourtant!

Les brigadiers scolaires assurent la sécurité de ce que nous avons de plus précieux: nos enfants. Ils les aident à adopter des comportements prudents dans la circulation, de façon à ce qu’ils deviennent un jour des piétons responsables.

Les brigadiers côtoient souvent les mêmes enfants. Il ne faudrait surtout pas sous-estimer l’influence qu’ils peuvent avoir.

Les enfants ne sont pas aptes à tout comprendre, à prévoir toutes les situations et à avoir une vraie prise de conscience de tous les risques. Bref, l’enfant n’a pas les capacités de l’adulte et c’est aux adultes qui l’entourent (parents, enseignants, brigadiers scolaires) à l’aider à devenir autonome.

La présence des brigadiers est essentielle aux abords de plusieurs intersections achalandées pour éviter de fâcheux accidents.

Un peu de compassion pour nos brigadiers! Ils le méritent réellement!

Planifiez vos déplacements!

Soyons vigilants! Témoignage

Je partage ce témoignage. Ralentissons! Les enfants sont imprévisibles…

Sarah Tailleur : « Aujourd’hui, j’ai presque renversé un enfant en voiture. C’était la première fois qu’un tel événement m’arrivait. Il devait avoir 9-10 ans et traversait la rue en trottinette avec un ami vers 11:00 ce matin sur la 138 à Saint-Augustin. En plus de ne pas traverser au passage piétonnier, il est passé derrière des voitures qui le cachait et n’a regardé que d’un côté de la rue. Devant ce comportement, j’ai tout de suite ralenti me demandant s’il allait penser regarder l’autre côté… Mais non!

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Aujourd’hui, si j’avais roulé 5 km plus rapidement, je blessais probablement cet enfant. Peux-être pire qui sait? Un enfant insouciant, mais qui justement n’est qu’un enfant. Dans ce cas précis, sa santé dépendait uniquement des adultes autour et de leur respect des codes de sécurité routière. Dans un secteur passant où ça roule vite.

En cette journée de rentrée scolaire, je tiens à rappeler l’importance de ce respect. Parfois, on trouve que les limites dans les zones résidentielles ou scolaires sont basses. Elles servent à garder les jeunes en sécurité. Cet enfant a été chanceux que ce soit moi et que ma vitesse me permette d’arrêter avant de le happer. J‘ai eu le temps d’agir et j’ai vu ses yeux effrayés. Il a compris à ce moment qu’il avait gaffé. J’avais probablement le même regard en voyant sa trottinette sortir entre 2 voitures et à freiner sec pour l’éviter de justesse. Il était complètement en tort, mais ce n’est qu’un enfant, sa responsabilité est limitée. Je ne lui en veux pas et ce n’est pas le point. Celui est qu’aujourd’hui, une maman est passée proche de recevoir un des pires appels de sa vie et elle l’ignore probablement ce soir.

Svp même si vous êtes pressés, respectez les zones scolaires et limites de vitesse!

PS si vous avez ce jeune homme à la maison, rappelez-lui de bien regarder des deux côtés et de passer aux intersections. Même si je pense qu’il a eut sa leçon. »