Plusieurs d’entre nous retournent au travail.
Bon retour!
D’autres chanceux continueront de profiter de cet incroyable été…
La prochaine séance publique du conseil est mardi le 28 août, mais les membres du conseil reprennent toutefois le boulot en pléniers politiques dès demain.
Le 17 juillet dernier, le MAMOT a enfin déposé le rapport de vérification demandé en 2015 par le maire Juneau. Vous pouvez le consulter en cliquant ici!
Ce rapport est sans portée légale et sans sanction. Quoique selon moi incomplet, il confirme néanmoins de nombreuses irrégularités1. Bien qu’il fut déposé tardivement, il était important d’en connaître les conclusions. Nous travaillons maintenant à corriger la situation et à appliquer les 21 recommandations (cliquer ici pour les consulter). Celles-ci pourraient se résumer ainsi: communiquer, consulter, évaluer, gérer, se remettre en question, respecter les règles et les lois!
Le ministre Coiteux a indiqué que l’unité permanente anticorruption (UPAC) avait été mise au courant et avait reçu les documents (article du JDQ ici).
Pour ma part, si elle se présente, mon appui à une option judiciaire n’est pas totalement écartée, mais il y a des coûts importants à considérer dans des poursuites et le rationnel l’emportera sur l’émotionnel.
Nous entendrons encore parler de l’équipe Corriveau, car nos choix et décisions seront contraints pour plusieurs années, voire une décennie.
Je serai imputable de mes bons et mauvais coups, mais je ne désire aucunement porter le blâme de mes prédécesseurs.
Ceci étant dit, les changements sont amorcés et j’ai confiance en l’avenir. Tout est mis en oeuvre pour redresser les finances et la gestion de notre Ville.
- Irrégularités constatées: Permis de construction délivrés sans entente préalable, utilisation de sommes de règlements d’emprunt pour payer des dépenses non autorisées, fractionnements de contrats injustifiés, utilisation inadéquate des exceptions prévues par la loi pour octroyer des contrats de gré à gré, non-respect de la «Politique de gestion contractuelle», manque d’estimations pour les contrats octroyés, projets lancés sans évaluation préalable des besoins, déficiences dans le suivi des projets, opérations non-gérées en conformité avec la réglementation applicable et selon les bonnes pratiques en vigueur.