Le procès au sujet de la surfacturation de Québec sur les quotes-parts d’agglomération s’est terminé vendredi dernier…
Le verdict sera rendu dans quelques mois par le juge Godbout, mais tant et aussi longtemps…
- Qu’une nouvelle entente de collaboration ne sera pas conclut entre les villes liées; Et,
- Que les lois existantes qui encadrent la structure de l’agglomération de Québec ne seront pas révisées pour tenir compte d’un minimum de pouvoir d’influence des 2 villes reconstituées;
La problématique restera entière. Notre poids au sein de l’agglomération demeurera marginal et la formule de partage des coûts de 2009 continuera d’être un obstacle à notre développement.
Ceci étant dit, il faut répéter, rappeler, marteler que la quote-part d’agglomération n’est pas la principale source de nos problèmes financiers actuels. Oui, c’est important, mais il y a clairement d’autres éléments qui nous ont amené au gouffre.
Le graphique ci-dessous est éloquent. Alors que les principaux postes de dépenses en immobilisations sont assumés par l’agglomération (en bleu sur le graphique – postes de police et de pompier, usines de traitement des eaux et des déchets, cour municipale, etc.), nos «investissements» en loisirs et culture (en rouge sur le graphique) ont explosés.
Heureusement, à partir de 2015, l’inconscience politique a fait place à une prise en main collective. La communication, la planification, le contrôle budgétaire et le respect des loi & règlements en sont aujourd’hui les remparts.
Sources : Rapports financiers 2011 à 2016 de la Ville de St-Augustin-de-Desmaures.